Historique de nos actions

Voici les différentes actions que la fondation a mené au cours de son existence. N'hesitez pas à faire un don à l'association pour soutenir tous les autres beaux projets qu'elle soutient au Mali et au Vietnam.

Rénovations hospitalières

La visite de l’hôpital de Ségou en 1983 m’avait impressionné. Il avait été construit du temps de la colonisation, en pavillons séparés. Il n’avait reçu aucun entretien pendant 25 ans. Vétusté, saleté, points d’eau et sanitaires détruits, c’était un établissement impropre à des soins corrects. Les médecins coopérants Cubains avaient succédé à des Russes, Félix Sidibé était le seul médecin Malien. Son appel au secours était déchirant. Nous avons donc décidé d'aider à la rénocation de cet hôpital. Ensuite, la bonne entente avec le docteur Youssouf Konaté médecin chef de la santé de la région nous a conduits dans d’autres hôpitaux de la Région mais egalement au Burkina Faso.

Ces travaux ont été cofinancés par le Ministère de la coopération, la Ville d’Angoulême et le Département de la Charente. Deux séminaires de recyclage du personnel ont suivi les rénovations de chaque établissement. Quelques années plus tard, à l’occasion de la Coupe Africaine des Nations de 2006, l’Etat Malien a pris en mains la modernisation de ces hôpitaux, sur une base qui ne demandait plus l’aide d’une petite ONG comme la Fondation Leïla Fodil. Mais nous étions heureux d’avoir commencé.

 

Le service de Pédiatrie de l'hôpital de Ségou
Le service de Pédiatrie de l'hôpital de Ségou

La bonne entente avec le directeur de l’hôpital, Monsieur Mamourou Kamara a permis d’entreprendre des travaux. En 1989, ce fut la remise en propreté et en hygiène simple du bloc accouchements. Peinture, matériel de base pour les soins des nouveau-nés, aménagement d’une salle d’opération pour les césariennes, oxygène, construction d‘une salle d’attente pour les femmes en cours de travail. Pendant trois années de suite, (1991 à 1994), avec Alain et Geneviève Dubost et Sophie Benoit, une formation aux soins des nouveau-nés ne respirant pas à la naissance a été donnée à toutes les sages femmes du cercle de Ségou. Un film d’enseignement a été tourné : « La vie entre les mains ». Il a été diffusé aux hôpitaux secondaires de la région.

En 1993, la rénovation du service de pédiatrie a suivi. La demande était alors d’aider au traitement des enfants atteints de paludisme pernicieux. Fébriles à plus de 41°, quand la température extérieure était de 45°, 90% d’entre eux mouraient d’hyperthermie. La reconstruction des murs en deux parois séparées d’un vide de 10 cm, l’installation de ventilateurs et d’un climatiseur ont permis la survie de 90 % des malades. Un petit bâtiment destiné aux cuisines des mères accompagnant a été construit à proximité. Ce fut un modèle apprécié qui a été reproduit ailleurs.

L’association de réinsertion ENFIN, présidée par Alain Faury, a fait un travail semblable dans les services de médecine, et de chirurgie hommes et femmes. Des groupes de jeunes en rupture sociale ont été envoyés en stages pratiques plusieurs années de suite.

La Maternité de Ségou Koro
La Maternité de Ségou Koro

Ceux qui vont à Ségou connaissent bien le village de Ségoukoro (Vieux Ségou). C’est là que la ville est née. C’est là que Mamary Coulibaly dit Biton, roi du Royaume Bambara de Ségou au XVIII° siècle avait son palais et y est enterré.
C’est un joli village au bord du fleuve, la mosquée baigne dans l’eau pendant les crues. Les touristes visiteurs sont nombreux.
Mais malheureusement pour les femmes, la maternité la plus proche est celle de Sébougou, mairie de la commune, située vers Ségou, à 15 Km à l’Est.
Ségoukoro est au bout du monde.
Chaque année, 100 naissances. Deux morts maternelles !


Au mois de janvier 2008, une délégation de la Fondation Leïla Fodil a été reçue par le chef du village, qui a fait personnellement les démarches administratives préalables indispensables pour la poursuite de l’étude du projet de construction d’une maternité.


La Fondation Leïla Fodil a financé la construction.
La Direction de la santé a complété l’action en construisant un centre de santé commuautaire. Un médecin et une sage femme y exercent.

La maternité de Konodimini
La maternité de Konodimini

 

 

En 1998, Monsieur Mamoutou Daou ancien président du Comté des Jumelages de Ségou, nous a emmenés à Konodimini, où il avait exercé comme instituteur pendant vingt ans.

C’est un joli village un peu isolé depuis qu’il a refusé le passage de la grande route qui va de Bamako à Ségou. Il y avait une petite maternité délabrée au point que les femmes hésitaient à venir y accoucher. Nous y avons fait un grand nettoyage intérieur et extérieur, la réfection des portes et des fenêtres, la peinture, un équipement de base. Encouragé par notre initiative, la direction de la Santé l’a compétée par la construction d‘un centre de santé communautaire.

 

Une sage femme devant la maternité
Une sage femme devant la maternité

 

 

Jusqu’en 1996, il n’y avait dans la ville de Ségou que deux lieux de naissance publics : l’hôpital et le dispensaire Famory Doumbia. Madame Kamara Mima Tall, sage-femme, a décidé de construire une maternité privée, pour donner des soins pourvus d’une humanité qui n’existait pas ailleurs. Nous avons discuté ensemble les plans d’un établissement de cinq lits. Mais au milieu de la construction, les fonds ont manqué. La Fondation Leïla Fodil y a suppléé et a donné l’équipement, y compris un échographe. C’était le premier dans la ville.

L'hôpital de San pendant les travaux
L'hôpital de San pendant les travaux

En 1994, la demande du docteur Youssouf Konaté, directeur de la santé de la région de Ségou et des sages femmes du cercle de Ségou était très forte pour rénover les établissements hospitaliers qui n’avaient reçu aucun entretien de fond depuis l’indépendance. La rénovation des locaux, apportant propreté et hygiène était indispensable pour que les sages femmes puissent appliquer ce qu’elles avaient appris.  Après la rénovation de la maternité et du service de pédiatrie de l’hôpital de Ségou, un programme ambitieux a été monté avec l’aide du Ministère de la coopération française et du ministère de la santé du Mali pour la rénovation des maternités des hôpitaux de San et de Markala.

À SAN, la maternité a été complètement refaite. Enorme chantier comportant aussi le toit et le crépi extérieur. Marie et Jean Bernard Joly aidés par leur fils André en ont fait les plans. Jean Luc Moreau à Angoulême leur a donné les bases nécessaires pour calculer les quantités de matériaux et ainsi discuter les devis avec l’entrepreneur choisi. Le déroulement du chantier a été surveillé par le docteur Bouyé Coulibali et son épouse sage femme.
La grande dimension des bâtiments a permis de moderniser la salle d’accouchements, de rénover les pièces d’hospitalisation, de créer une pièce pour les soins aux nouveau nés et une pour les soins des mères en post-partum, une salle de réunions, une pièce pour l’attente des grossesses à risque, deux consultations, une salle de séjour pour les accompagnants, une cuisine.

À Markala, les bâtiments étaient plus petits. Les pièces ont été rénovées en l’état. On a créé une cuisine, une salle d’attente pour les familles, et remis le lavoir en état. La rénovation de la maternité a été complétée par celle du service de pédiatrie dirigé par le docteur Thiéro : pièces d’hospitalisation et de consultation ; création d’une salle climatisée et d’une cuisine. Un conteneur a acheminé de France du matériel de soins neuf ou rénové, Les ateliers militaires de Markala ont fabriqué des lits et des tables d’examen. Le résultat a répondu aux attentes. Les agents de santé et les aides soignants des arrondissements, ainsi que le personnel des maternités ont reçu une formation - recyclage animée par les sages femmes et les médecins des deux hôpitaux. Pour la plupart c’était la première de leur carrière.

Pendant plusieurs années, une délégation de la Fondation Leïla Fodil a effectué des visites de supervision.


Jean Bernard et 3 sages femmes
Jean Bernard et 3 sages femmes

Mademoiselle Boisdon, pharmacienne à Angoulême, qui a des relations avec le dispensaire de Koubri, nous a sollicités pour une aide à la construction d’une maternité dans le grand dispensaire construit et géré par les sœurs de Saint Gildas. Koubri se situe au Burkina Faso à 30 km à l’est de Ouagadougou, vers la frontière du Ghana. 23 km de goudron puis 7 km de piste. C’est une structure privée rattachée au secteur public.
11 cases d’hospitalisation avec 4 cases de contagieux ; consultation ; centre de rééducation nutritionnelle ; consultations prénatales ; vaccinations ; pharmacie ; laboratoire. Il manquait une maternité, demandée par les villages alentour.
Celle-ci a été construite avec la participation :

  • de la Fondation Leïla Fodil
  • des associations : Amitié et Développement ; Association Retiers ; Solidarité Tiers Monde ; La Mairie de Saint Aubin ; La goutte d’eau de la Plaine sur Mer ; L’association africaine Cailleter ; L’association des parents d’élèves de Saint Vincent des Landes.

En Janvier 2008, Marie et Jean Bernard Joly ont passé une semaine pour la réception des travaux. Ils en ont profité pour donner au personnel du dispensaire une formation aux soins des nouveau-nés asphyxiques et à la planification familiale par les méthodes naturelles.

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